II-Comment se manifeste cet essor ?
2.1-Progrès technologique
Le développement technologique de la Corée s’est fait d’une manière fulgurante. Dans les années 1980, les dirigeants de ce pays ont pris comme nouveau slogan :
« Rattrapons notre retard industriel par une révolution informatique ».
En effet, la Corée du Sud encourage les recherches sur les technologies d’avenir à partir des années 1990# pour poursuivre sa croissante.# La crise financière de 1997-1998 fut une raison supplémentaire d’accroitre les investissements du pays dans un « secteur d’avenir » #.
On constate que 16% du Produit Intérieur Brut (PIB) provient des technologies de l’information et de la communication.#Ainsi, l’investissement dans les nanotechnologies est l’une des priorités. Les Chaebol, qui sont les grandes entreprises principales de Corée comme Samsung, LG, Hyundai, Kia etc, sont des acteurs importants dans ce développement. En effet, l’exportation des produits de téléphonie, de domotique et automobile est très importante (3,16 millions de véhicules exportés en 2012#, Samsung est le leader du marché des Smartphones avec 29.1% des parts de marché, devant Apple 24.2%# ).D’ailleurs, la Corée est l’un des peuples les plus technophiles, malgré le fait que les Smartphones ont fait leur apparition assez tardivement.
Il y a autant d’abonnés que d’habitant (environ 50 millions)#. 95% de la population dispose d’un abonnement haut débit mobile (3G) (record mondial)#qui est aussi l’une des meilleures connexions hautdébit du monde..
Google et Yahoo sont remplacés par des moteurs de recherches nationaux tels que Daum et Naver. Certain réseaux sociaux comme Twitter et Facebook ont leur équivalent coréen qui sont apparu avant : Me2day et Cyworld.
2.2-L’attrait d’une chirurgie de pointe
La Corée du Sud intéresse grâce à la chirurgie qu’on y exerce. Avec 0.1 de taux de complication#, la Corée du Sud à pu se créer une réputation dans les pays d’Asie toute entière.
En Corée, plus qu’ailleurs, la chirurgie est banalisée : « Pour une fille, c’est aussi banal que de se faire percer les oreilles », informe Jungsoo, 29 ans#.Des patients venu de Chine, du Japon, du Moyen-Orient et même d’Afrique # vont en Corée du Sud pour se faire refaire.
En effet, la Corée du Sud investie énormément sur le tourisme médical pour aider la croissance du pays.« Nous aidons une soixantaine de patients étrangers quotidiennement, plus de 12.000 pour notre première année d’activité. Ils viennent pour des traitements très divers, de la chirurgie esthétique à la médecine traditionnelle » raconte Ki Rip Park du Centre d’information sur le tourisme médical.# Ce tourisme médical a récolté pas moins de 116 millions de dollars en 2011.#
Le 4 mars 2010, 7 femmes d’ambassadeurs ont été invitées par le gouvernement coréen pour « promouvoir la qualité de ses services médicaux », en insistant sur la chirurgie#.
Les opérations les plus fréquentes sont la création d’une double-paupière et la réduction du menton.
2.3-Exportation Culturel
Après Hong-Kong dans les années 80 et le Japon dans les années 90, c’est à la Corée du Sud de gagner en notoriété.
On appelle Hallyu la vague coréenne qui a envahie l’Asie toute entière et qui, peu à peu, s’étend dans le monde. Cette vague commença par le succès des « dramas », (séries télévisées sud-coréennes) pour ensuite se développer grâce au cinéma, de la K-pop (la pop coréenne), de la mode et des cosmétiques.#
En Asie, ce sont les séries télévisées qui ont éveillé la curiosité du public, dès la fin des années 1990.Il existe des dramas pour tous les publics de chaque génération. Les acteurs sont adulés par leurs fans, comme le montre les débordements qui ont lieu à chaque évènement. L’acteur de Winter Sonata, Bae Yong Jun est devenu un emblème de ce phénomène, dont la quasi-majorité de ses fans sont des femmes de plus de quarante ans.
Outre les dramas, la K-POP triomphe dans le monde entier. Il existe aujourd’hui des centaines de groupe « d’idol » qui représente la pop coréenne. Chaque membre sont recruté et entrainé pendant plusieurs année dès leur plus jeune âge; on les appelle des « trainee » .Ils s’entrainent quasiment sans relâche pour maitriser le chant et la danse parfaitement. Ils apprennent aussi à jouer en tant qu’acteur, pour leur permettre de s’ouvrir à plusieurs domaines artistiques.
La plupart d’autre eux parlent différentes langues (Japonais, Anglais, Chinois), pour pouvoir s’exporter encore plus et communiquer avec leurs fans étrangers. D’ailleurs, dans toutes les chansons apparaissent des mots anglais comme « love », « baby », «music», etc.
Les labels utilisent intensivement les nouveaux médias comme stratégie de communication : Youtube pour permettre aux fans internationaux de visionner les clips musicaux et autres vidéos promotionnels, les réseaux sociaux pour promouvoir les idols et avertir des « debut » de trainee.
Plusieurs événements peuvent prouver l’engouement des fans étrangers pour la Kpop. Le 10 et le 11 juin 2011, l’un des plus grands labels coréens, SM Entertainment, organisent le « SMTown » avec 5 groupes du label (Super Junior, TVXQ, Girls Génération, f(x), Shinee).Ils réussissent à remplir le Zénith de Paris en un temps record. Les billets du concert, programmé initialement pour une date unique, s’épuisèrent en 15 minutes. Des centaines de fans frustrés de ne pas pouvoir acheter leur place organisèrent un flash mob devant la pyramide du Louvre, en chantant les morceaux favoris de leurs groupes préféré et en reproduisant leurs chorégraphie. L’événement a atteint son but car les fans obtinrent une deuxième date de concert.#
Le flash mob Gangnam Style en présence de Psy à aussi eu un succès imprévisible en réunissant plus de 20 000# personnes au Trocadéro, à Paris alors qu’il n’y avait que 5 000 personnes qui se sont inscrit sur la page Facebook de l’évènement. La Hallyu a considérablement amélioré (pour ne pas dire créer) l’image de la Corée.
Inscription à :
Articles (Atom)